Le conformiste

Moravia
mercredi 5 février 2003
par mathieu
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6/10

Préface, p.23 « la peur, source émotionnelle fondamentale du fascisme pour Adorno, nait de ce que les théoriciens appellent la liberté négative : Le relâchement des contraintes traditionnelles (…) ; il préfère alors adhérer aveuglément à un système qui le libère de sa liberté. »

Les régimes totalitaires trouvent souvent leurs sources et leur raison d’être dans la peur. Mais également dans la solitude.
E. Fromm, dans La peur de la liberté, nous dit que le problème fondamental de l’homme est moins la satisfaction de tel ou tel besoin que son apparentage au monde (je sais ça n’existe pas).
Balsac aurait dit « La première pensée de l’homme, qu’il soit lépreux ou forçat, infâme ou malade, est d’avoir un complice de sa destinée. A satisfaire ce sentiment qui est la vie même, il emploie toute sa puissance, la verve de sa vie. Sans ce désir souverain, satan aurait-il pu trouver des compagnons ? ».