Héloïse et Abélard

Régine Pernoud
jeudi 21 février 2002
par mathieu
popularité : 1%

Albin Michel

9/10

I. Les débuts d’un étudiant doué

Pierre Abélard (1079-1142) quitte sa Bretagne natale pour étudier la dialectique à Paris. Il y surclasse son maître Guillaume de Champeaux. Puis c’est à la science sacrée qu’il s’attaque (la théologie) auprès du déjà vieux Anselme de Laon. La qualité de ses raisonnements, qui deviennent rapidement enseignements, lui vaut une réputation grandissante. Il se voit doté d’une chaire à Notre Dame de Paris après avoir fait changer le paysage de la montagne Sainte-Geneviève (seul ?).

II La passion et la raison

Surgit Héloïse, élève et amante avec tout pour se plaire mutuellement. Naissance d’un enfant, courroux du père, fuite / enlèvement. Mariage secret. Héloïse est mise au couvent par Abélard qui subira tout de même la vengeance du père qui le châtre.

III Le philosophe errant

Abélard devient moine à Saint Denis sous Adam.
Il y réfute l’idée d’un saint Aéropagite, sera chassé et accusé d’hérésie au concile de Soisson. Il doit brûler son ouvrage sur la trinité. Il fonde un oratoire à Parclet, est appelé comme abbé par les moines de St Gildas en Bretagne (où c’est le bordel).
Héloïse et ses nones sont chassées d’Argenteuil, il leur offre le Parclet.

IV Héloïse

Commencement d’une correspondance entre les deux amants maudits. D’abord d’amante à Abélard-martyre, puis d’Abbesse à Patron. De malheureux à convertis.
On trouve alors l’idée d’un couple se contemplant mutuellement, puis de l’arrivée de l’enfant les amenant à regarder ensemble dans la même direction.

V L’homme qui vous appartient

Où Abélard le dialecticien, le philosophe, subit les attaques de Bernard de Clervaux pour qui le « mystère » divin ne saurait être appréhendé par la raison mais seulement par l’amour et le foi.
Où Abélard fini par se laisser aller à l’amour à Cluny et plus à sa légendaire raison.