Sa majesté des mouches

William Golding
jeudi 21 février 2002
par mathieu
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7/10

Jack/Ralph. Ils avançaient d’un même pas, mais isolés dans leurs univers d’expériences et de sentiments différents et incapables de communiquer entre eux.
Ralph : « J’ai peur, peur de nous ! »

Bande d’enfants britanniques prisonniers sur une petite île déserte après l’accident de leur avion. Dans ce groupe de 5 à 12 ans, deux personnalités se dégagent et bientôt s’affrontent.
Ralph / Jack
Au début les tâches se répartissent avec plus ou moins de bonheur (chasse, corvée d’eau, feu). C’est la civilisation.

Rubicon du primo-lecteur

Mais très vite la peur s’installe. Peur que vient attiser l’arrivée saugrenue d’un pilote d’avion. Mort dans la chute, son parachute se gonfle de façon spasmodique sur le sommet d’un mont animant les fantasmes monstrueux des enfants.
Les plus simples suivent alors Jack dans ses rites guerriers rassurants. La barbarie s’installe. Ils suivent le chef fort et ses rites païens (danse de guerre, déchainement des craintes en violence, escalade de la violence à l’état brut (les deux seuls enfants « différents », Piggy et Simon, sont tués).
Puis vient le tour de Ralph. Il est sauvé in extremis par l’arrivée d’un navire de guerre anglais.

FIN : « Ralph pleurait sur la fin de l’innocence, la noirceur du coeur humain... ».

Le propos de l’auteur (2ème GM, horreurs nazies) étant que les hommes ne naisssent pas naturellement bon car ils sont esclaves de leurs peurs.