Le conte en pédagogie et en rééducation

Jean-Marie Gillig, Dunod, 1999, 232p.
mercredi 16 mai 2012
par mathieu
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3/10

Note de lecture succincte, portant sur 3 chapitres de l’ouvrages seulement (je vous direz pas lesquels, hé, hé, hé).

Le conte donne le pouvoir d’assumer le réel par l’appréhension d’une culture de l’imaginaire.
Il est hors du temps et parle d’époques passées qui résonnent encore aujourd’hui.

Chap. 15. p155 Pourquoi le conte en rééducation ?

Partant de Freud et de Bettelheim : il y a des similitudes entre les productions symboliques du rêve, des contes et des mythes.
Selon Kaes, « rien de ce que la psychanalyse a découvert du psychisme humain n’est absent du conte », 1989 p.3
L’objectif de rééducation du conte est une médiation permettant de réconcilier l’enfant avec lui-même et avec l’école (le vie ?) et ses apprentissages. De même que la médiatisation du conte est de réussir à concilier le héros avec l’objet de sa quête.

Le conte est un récit axé sur l’objet du désir auquel tend le héros. Aider l’enfant à trouver l’objet de son désir est déjà un but en soi.

Le conte est un médiateur entre le monde de l’inconscient et celui de la culture, entre l’imaginaire de l’enfant et le symbolisme des systèmes de communication conventionnels (écriture, langage).

p.171 Visées et effets thérapeutiques

Faire naitre le désir. Tout apprentissage à une dimension affective. « Le conte fournit à l’enfant un matériau de scénarios imaginaires qui lui permettront de transformer en fantasmes les contenus de son imaginaire, et de rendre supportable la frustration subie dans la réalité par l’identification au héros de l’histoire ».

L’être le plus insignifiant peut réussir. Cela délivre l’enfant de son angoisse de l’échec.

Il y découvre des messages inconscients : se laisser guider par l’idéal du Moi (narcissisme, identification aux parents, aux idéaux collectifs) et non par le ça.

Le conte permet à l’enfant de se confronter à ses peurs en même temps que de s’en débarrasser. C’est toute l’importance du monde « incroyable » des contes.
De plus, le conte favorise l’entrée dans la culture de l’écrit note perso : c’est peut sa différence fondamentale d’avec les mythes (avec l’absence d’aspect fondateur).


Des rappels...